mardi 6 septembre 2016

Dans lequel le rêveur passe pour un petit miquet



Souvent, mes divagations oniriques m'emmènent dans des régions du Net qui n'ont pas de contrepartie diurne, mais ce n'est pas le cas cette nuit; je  parcours, comme je le fais chaque semaine dans la vraie vie, la lettre hebdomadaire que le New York Times consacre au cinéma. Une sortie annoncée retient mon attention: Assassins! (avec un point d'exclamation). Un titre pareil pourrait suggérer un pamphlet dénonciateur, une sorte de J'accuse!, mais la photo qui illustre l'entrefilet ne confirme pas cette impression: un couple, dans un décor qui évoque les années 1920, pose avec application comme autrefois quand on allait en famille chez le photographe; mais leur attitude est un tout petit peu trop détendue, un peu trop "vingt-et-unième siècle", on sent derrière cette mise en scène une volonté de "second degré": je parie sur une comédie.
Voyons la distribution… je ne retiens pas, et je leur en demande pardon, les noms du réalisateur et de l'acteur principal, car le nom de la vedette féminine me fait écarquiller les yeux:

Ça alors! Florence Cestac dans une comédie policière!
Ça c'est une nouvelle!
Je veux absolument en savoir davantage. Hélas, l'excitation
est trop forte et, le cœur battant, je me réveille.


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