vendredi 10 février 2017

Grands webcomics du XXI° siècle (8): Sarah Andersen is a myth



S'il y a quelque chose que je déteste chez Sarah Andersen, c'est cette manie qu'elle a de grimper le long de la façade de l'immeuble où j'habite pour m'espionner par la fenêtre. Et comme si ça ne suffisait pas, ensuite, elle raconte ce qu'elle a vu, sous la forme de petits strips qu'elle publie sur internet. Elle doit prendre des croquis sur le vif, parce que des épisodes comme celui-ci, ça ne peut pas s'inventer! 


Ça, c'est une scène typique 
de ma vie quotidienne.

Bien sûr, elle ne dit pas que c'est moi sa source d'inspiration (elle a dû consulter un avocat - les Américains font toujours ça - pour éviter le procès pour atteinte à la vie privée): pour brouiller les pistes, elle attribue mes aventures à une petite bonne femme aux yeux exorbités qui se coiffe avec un pétard. L'astuce est un peu grosse: malgré ce travesti, les gens qui me connaissent me reconnaîtront.


Vous voyez? Qui d'entre vous ne se souvient pas de m'avoir entendu - et plus d'une fois - décrire exactement dans ces termes mon rapport à mon travail?


En plus, elle me suit 
quand je fais mes courses. 
Je la préviens, 
si elle continue j'appelle un agent.

Et que ses comics lui apportent la célébrité sur internet, ça ne lui suffit pas: elle en fait des albums (d'abord Adulthood is a Myth, et maintenant - en précommande jusqu'en mars - Big Mushy Happy Lump), et ces trucs-là se vendent comme des petits pains!
Soyons beau joueur et souhaitons-lui beaucoup de succès.


Sarah Andersen: sans plus attendre,
“Adulthood is a Myth”,
puis très bientôt,
Big Mushy Happy Lump,
et avec encore un peu de patience,
vous pourrez vous procurer le calendrier 
ou l'agenda  Sarah's  Scribbles pour 2017-2018
 - ou les deux! 


Dessins de Sarah Andersen.

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